Retrait AREVA de Bakouma, la population exige des indemnisations

La société française d’exploitation de l’uranium centrafricaine AREVA basée dans la sous préfecture Bakouma (sud-est) décide de suspendre ses activités dans la région. Les habitants de cette zone se plaignent de ce retrait et réclament de AREVA, 19 ans d’indemnisation de chômage.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka à Bangassou, c’est avec regret que les habitants de cette localité ont appris la nouvelle du retrait de cette institution.  Les uns redoutent de renouer avec le chômage tandis que les autres veulent à ce qu’avant son retrait, la société leur paie toutes les années d’exploitation restantes. Ces années couvrent initialement la période de 2012 à 2033.

Entre autres raisons, la population de Bakouma affirme que, c’est à cause de AREVA que l’armée de la LRA s’est intéressée à leur zone pour leur faire subir des exactions.

Pour les populations de la région, AREVA n’a rien fait pour développer leur ville de Bakouma et ses environs malgré les 6 années qu’elle a faites dans le Mbomou (sud-est). Les différents projets qui ont été émis par ladite société ne se sont jamais réalisés, reconnait un habitant.