L’arbitrage mis en cause dans la défaite des Fauves face aux Etalons

Le but assassin inscrit avec la bénédiction de l’arbitre marocain a barré la route aux Fauves du football centrafricain de participer à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue en Afrique du Sud. Cette déclaration a été faite le 15 octobre 2012 par Jean-Jacques Ombi, Directeur Technique National des Fauves.

Une déclaration qui intervient après la défaite dimanche dernier des poulains de Hervé Loungoundji, sur un score de 3 buts à 1, en match retour face aux Etalons de Burkina Faso. Il s’agit d’une rencontre dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2013.

Selon Jean-Jacques Ombi interrogé par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka depuis Ouagadougou, « l’arbitrage africain reste à désirer. En première partie, l’arbitre a eu à ajouter plus de 5 minutes à la récupération et plus 8 minutes aux temps additionnels. Des occasions qui ont permis à l’équipe burkinabée de prendre de l’avance et de gagner. La victoire des Etalons a été acceptée avec beaucoup de contraintes liées justement à l’arbitrage. Malgré tout, c’est la loi du sport : il y a toujours un gagnant et un perdant ».

Toutefois, a mentionné le Directeur Technique National, « mes poulains sont encore très jeunes. Le dernier n’a que 19 ans. L’espoir en l’avenir demeure. Nous allons simplement doubler d’efforts pour les prochaines campagnes internationales dont les éliminatoires de la Coupe du Monde de 2014 prévue au Brésil ».

Il faut dire que la déclaration de Jean-Jacques Ombi vient ainsi couper court aux rumeurs selon lesquelles, les Fauves seraient qualifiés suite à l’invalidation du 3ème but des burkinabés par la Confédération africaine de Football (CAF). Des rumeurs qui ont bien sûr provoqué une liesse populaire dans l’après midi du lundi par les fanatiques du ballon rond de la RCA.

Au match Aller le 8 septembre dernier à Bangui, les fauves de la République centrafricaine avait battu leurs adversaires du Burkina Faso sur un score de 1 but à zéro. Un but inscrit par Vianney Mabidé.