La jeunesse nie toute implication dans l’attaque de Sibut

Les jeunes de la sous-préfecture de Sibut (centre-sud) sont depuis quelques temps incriminés dans les attaques rebelles du 15 septembre 201 dans la ville. Ils viennent de réagir vigoureusement et évoquent une fausse accusation portée à leur endroit. Ils ont tenu à le faire savoir au cours d’une conférence débat, réunissant la jeunesse de la ville et les autorités.

Plus de 200 jeunes venus de tous les coins de la ville de Sibut ont pris part à cette conférence débat, rapporte le correspondant de Radio Ndeke Luka ce 22 octobre 2012.

Selon les propos de Jean Arthur Yadakpka, l’un de ces jeunes, « il s’agit d’une grave et fausse accusation portée sur la majorité des jeunes de Sibut ». Toutefois, l’interlocuteur de notre correspondant reconnait et déplore le fait qu’une poignée de jeunes de la localité ont intégré certains groupes rebelles suite aux évènements du 15 septembre 2012. Ce jour-là, un groupe d’hommes armés avait fait irruption dans la ville, pillé des magasins et occupé des endroits stratégiques, pendant plusieurs heures avant de s’enfuir. Il y avait eu 4 morts et 2 blessés. L’attaque avait ensuite été revendiquée par la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix fondamentale (CPJPF). Les villes de Damara et Dékoua avaient également été attaquées le même jour. Le Porte-parole de la cette faction rebelle, Hassan Al Habib alias Wata avait été tué par les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) lors de la contre-offensive.