Une frange de la Séléka conteste le cantonnement et menace de reprendre les hostilités

Une frange de la Séléka conteste le cantonnement et menace de reprendre les hostilités

Les opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka a du plomb dans l’aile. Une partie des éléments, opérant au village Vangué (12 kilomètres de la ligne de démarcation de Damara), vient de donner un ultimatum de 48 heures au gouvernement centrafricain pour lui demander de respecter les clauses de l’accord de Libreville signé en janvier dernier. Une voie pacifique pour aller vers le cantonnement.

Ces rebelles, au nombre de plus de 1600, ont ainsi rejeté en bloc les opérations de leur cantonnement. Joint au téléphone par la Rédaction de Radio Ndeke Luka, le Général Arda, sous chef d’Etat-major de la Séléka, a indiqué que « le gouvernement a mis la charrue avant les bœufs. Les points contenus dans l’accord de Libreville n’ont pas été respectés par le pouvoir de Bangui ».

Pour preuve a-t-il mentionné, « certains prisonniers politiques non libérés, les portefeuilles ministériels inéquitablement repartis, l’Assemblée Nationale non dissoute, des forces supranationale à l’exemple des Sud Africains non rapatriées ».

« Face à cette violation dudit accord, on nous demande d’aller au cantonnement, chose qu’on conteste à ce jour. Car, notre objectif n’est pas de nous regrouper et de nous distribuer de la nourriture. Devant une telle situation, passé les 2 jours, nous reprendrons simplement nos armes et barreront tout accès à nos zones : seul l’avenir nous le dira », a martelé le Général rebelle.

Ce changement de position est intervenu après que le gouvernement ait officiellement reporté les opérations faute de moyens logistiques liés à l’intendance et aux vivres. Des opérations initialement prévues pour le dimanche dernier à Damara (75 kilomètres nord de Bangui) en présence du Premier ministre Nicolas Tiangaye.

Sur le terrain, la nouvelle du cantonnement a été accueilli comme un ouf de soulagement par les populations de Damara et Vangué. Pour elles, une fois ces rebelles cantonnés, des cas de viols de vols, bref d’exactions seront enrayés. Une opportunité pour ces populations de retrouver la quiétude.

Toutefois, les habitants de la ville de Kaga Bandoro se sont déjà opposés au cantonnement de ces rebelles à 12 kilomètres de ladite ville. D’après ces derniers, « la cohabitation avec les rebelles poserait de sérieux problèmes : disputes, altercations, pillages, viols. Cette situation engendrerait certainement des conflits avec les rebelles ».

 

Les opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka a du plomb dans l’aile. Une partie des éléments, opérant au village Vangué (12 kilomètres de la ligne de démarcation de Damara), vient de donner un ultimatum de 48 heures au gouvernement centrafricain pour lui demander de respecter les clauses de l’accord de Libreville signé en janvier dernier. Une voie pacifique pour aller vers le cantonnement.

Ces rebelles, au nombre de plus de 1600, ont ainsi rejeté en bloc les opérations de leur cantonnement. Joint au téléphone par la Rédaction de Radio Ndeke Luka, le Général Arda, sous chef d’Etat-major de la Séléka, a indiqué que « le gouvernement a mis la charrue avant les bœufs. Les points contenus dans l’accord de Libreville n’ont pas été respectés par le pouvoir de Bangui ».

Pour preuve a-t-il mentionné, « certains prisonniers politiques non libérés, les portefeuilles ministériels inéquitablement repartis, l’Assemblée Nationale non dissoute, des forces supranationale à l’exemple des Sud Africains non rapatriées ».

« Face à cette violation dudit accord, on nous demande d’aller au cantonnement, chose qu’on conteste à ce jour. Car, notre objectif n’est pas de nous regrouper et de nous distribuer de la nourriture. Devant une telle situation, passé les 2 jours, nous reprendrons simplement nos armes et barreront tout accès à nos zones : seul l’avenir nous le dira », a martelé le Général rebelle.

Ce changement de position est intervenu après que le gouvernement ait officiellement reporté les opérations faute de moyens logistiques liés à l’intendance et aux vivres. Des opérations initialement prévues pour le dimanche dernier à Damara (75 kilomètres nord de Bangui) en présence du Premier ministre Nicolas Tiangaye.

Sur le terrain, la nouvelle du cantonnement a été accueilli comme un ouf de soulagement par les populations de Damara et Vangué. Pour elles, une fois ces rebelles cantonnés, des cas de viols de vols, bref d’exactions seront enrayés. Une opportunité pour ces populations de retrouver la quiétude.

Toutefois, les habitants de la ville de Kaga Bandoro se sont déjà opposés au cantonnement de ces rebelles à 12 kilomètres de ladite ville. D’après ces derniers, « la cohabitation avec les rebelles poserait de sérieux problèmes : disputes, altercations, pillages, viols. Cette situation engendrerait certainement des conflits avec les rebelles ».