Lancement du rapatriement volontaire de plus de 6.000 refugiés Congolais vers la République démocratique du Congo (RDC)

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les refugiés a lancé le jeudi 10 avril, le programme de rapatriement des refugiés Congolais vivant au camp de refugiés de Batalimo dans la Lobaye. Un premier groupe de 300 personnes a quitté le camp de Batalimo par bus pour rejoindre la ville de Libenge, province de l’Equateur, où une équipe du HCR les accueillera. L’opération se poursuivra au cours des trois prochaines semaines.

Plus de 6.000 réfugiés, originaires de la province de l’Equateur en République Démocratique du Congo (RDC), accueillis au camp de Batalimo depuis 2010, avaient exprimé le souhait d’être rapatriés. Le retour volontaire des réfugiés est facilité par le HCR et la Commission Nationale pour les réfugiés (CNR). En échange de leur attestation de réfugiés, les candidats au retour volontaire reçoivent un formulaire de rapatriement volontaire, un document important leur servant de document de voyage pour faciliter leur passage à la frontière et leur réintégration dans le pays d’origine. 

Le lancement de l’opération est fait par Lazare Etien Kouassi, Représentant du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Patrick B. Niadobé, représentant du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Dieudonné Mamadou, chargé de mission auprès du Ministère de la Santé des Affaires sociales et de l’action humanitaire, la Commission Nationale pour les réfugiés (CNR) et le Préfet de la Lobaye. 

Le HCR, avec ses partenaires opérationnels, assistent près de 16.500 réfugiés urbains et ruraux en République Centrafricaine, principalement d’origine congolaise (RDC) et soudanaise en RCA,  à travers une assistance multisectorielle et des solutions durables. Depuis le début de l’année 2014, le HCR a également mis en place un programme de rapatriement volontaire d’urgence pour les réfugiés urbains. Plus de 680 réfugiés, essentiellement de nationalité, congolaise (RDC), soudanaise et tchadienne ont été rapatriés.