Attaque armée proche de Baboua : un véhicule pillé et brûlé

Attaque armée proche de Baboua : un véhicule pillé et brûlé

Un véhicule de transport en provenance de Cantonnier (frontière camerounaise) pour Bangui et dont on ignore l’immatriculation, a été brulé samedi dernier par des hommes armés non identifiés entre le village Forro et le croisement de Koundé dans la sous-préfecture de Bouar.

Les agresseurs, tous armés de kalachnikov, étaient en civil selon des témoins. Ils ont immobilisé le véhicule en tirant dans deux roues avant de piller le contenu riche en marchandises. Le véhicule a été ensuite brûlé après que l’équipage se soit sauvé en brousse. Alertés, les éléments de la police centrafricaine basés à Cantonnier sont arrivés mais tard sur les lieux car les pillards s’étaient déjà évadés dans la nature avec leurs butins.

La population et les usagers du tronçon Bouar/Garoua-Mboulaï s’inquiètent de la recrudescence de l’insécurité qui, selon eux, constitue un véritable blocage à l’économie nationale. Les transporteurs et les voyageurs demandent aux autorités de la transition, précisément au ministre de la Sécurité publique, Nicaise Samedi Karnou, de veiller sur ce principal axe économique.

Selon les informations, l’attaque de samedi n’est pas la première du genre. Il y a un an, plus de dix véhicules de transport ont été attaqués et dépouillés de leur contenu par les hommes en armes entre les villages Forro et Zoukambo.

Par ailleurs, un camion semi remorque, de marque CBH, s’est renversé mardi dernier à 17 kilomètres de Baboua sur l’axe Béloko-Bangui, occasionnant la mort de trois personnes dont une femme.

Selon des sources locales, le véhicule faisait parti du convoi de la Mission onusienne qui a quitté Béloko à destination de Bangui.

« C’est un véhicule convoyé qui a quitté Béloko pour Bangui via Bouar. A 17 Km de Baboua, au cours d’un dépassement, le véhicule qui transportait plus de 400 sacs de ciment a échoué. Les trois passagers qui étaient à bord, dont une femme, sont tous morts », a expliqué ce mercredi un habitant de la ville de Baboua qui a requis l’anonymat.