Le vote référendaire se poursuit dans les régions du pays

Le vote référendaire se poursuit dans les régions du pays

Les scrutins référendaires se poursuivent dans certaines régions de la République Centrafricaine. C’est le cas de la ville de Kaga-Bandoro dans le nord-centre du pays où le référendum en vue de l’adoption de la nouvelle constitution a débuté ce matin.

Perturbé le dimanche 13 à cause de la menace du chef rebelle Nourredine Adam qui avait interdit le vote dans cette partie du territoire national, les habitants de Kaga-Bandoro en âge de voter, ont pris d’assaut les centres de vote.  « L’engouement est vraiment palpable », a indiqué Saad Ahmat Ali, Porte-parole du MPC – Mouvement Patriotique pour le Centrafrique, une branche pacifiste de l’ex-seleka basé dans la ville. 

Un scrutin rendu possible grâce au dispositif sécuritaire renforcé par la Minusca qui sécurise le matériel électoral ainsi que les électeurs eux-mêmes. Selon une source jointe par Radio Ndeke Luka, « aucun coup de feu n’est entendu jusque-là et aucun incident n’est encore signalé ».

A Bossangoa, ville située au nord-ouest du pays et considérée comme le fief de l’ancien président François Bozizé, le vote du référendum a aussi été exceptionnellement organisé ce lundi dans la ville. Dimanche dernier, le scrutin a été perturbé par des tirs et le saccage du matériel. L’ANE a, ce lundi déployé  de nouveaux matériels électoraux et a pu organiser le vote référendaire.

Selon les informations recueillies, l’équipe de l’ANE est en phase de dépouillement des résultats et les premières tendances qui se dégagent comme partout ailleurs dans le pays sont en faveur du OUI.

Il en est de même pour le PK5 dans le 3ème arrondissement de Bangui où le vote de la nouvelle constitution qui a été perturbé par des tirs ayant fait 5 tués et plusieurs blessés dimanche, a été repris ce lundi, 14 décembre.

Dimanche dernier,  le lancement des opérations référendaires a été perturbé dans plusieurs localités du nord du pays, bastions du FPRC, le groupe rebelle de l’ex-Seleka dirigé par Noureddine Adam opposé à la tenue du scrutin. Ce fut le cas à Ndele, Birao, Kaga-Bandoro et une partie de Bria.