L’Alliance pour la Démocratie et le Progrès demande aux candidats de respecter le verdict des urnes

L’Alliance pour la Démocratie et le Progrès demande aux candidats de respecter le verdict des urnes

L’Alliance pour la Démocratie et le Progès (ADP), appelle les candidats à la présidentielle du 30 décembre 2015 en Centrafrique « à respecter les résultats qui seront proclamés par la Cour constitutionnelle de transition afin de préserver la paix fragile dans le pays ».

« Nous avons accepté d’aller aux élections précipitées malgré les imperfections qui étaient déjà prévisibles à cause de l’impréparation par l’ANE des élections actuelles », a déclaré Clément Belibanga, président dudit parti.

L’ANE, renchérit-il, « a donné des résultats provisoires, il est normal que les candidats puissent exiger la transparence. Nous allons attendre ce qu’en dira la Cour constitutionnelle de transition ».

Clément Belibanga s’est aussi interrogé sur la faisabilité du recompte manuel des bulletins de vote comme l’a exigé l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT). « A titre personnel, en ce qui concerne cette demande de recompte, je ne sais pas si cela est faisable. Les États-Unis ont essayé de le faire, ils n’ont pas pu et c’est la Cour suprême de ce pays qui a décidé qui était élu», a souligné le président de l’ADP, rappelant ainsi aux candidats le Code de bonne conduite qu’ils ont librement signé.

« Le code de bonne conduite signé par les candidats et partis politiques exige de ceux-ci de respecter les résultats des scrutins qui seront publiés par les instances compétentes », a-t-il conclu.

Lors d’un point de presse qu’elle a animée, l’AFDT a exigé de l’ANE de « recompter les voix et de faire procéder à l’audit de la collecte et du traitement informatique des données électorales » à cause, dit-elle, de « nombreux dysfonctionnements et irrégularités qui ont émaillé ce double scrutin présidentiel et législatif ».

Par lettre de démission datée du 4 Février 2014, l’ADP a choisi de ne plus être membre de l’AFDT, plate forme qui a succédé à compter du 4 Janvier 2014, au  Collectif des partis de l’ancienne Opposition démocratique au régime de François Bozizé, déchu le 24 mars 2013.