Grève à l’hôpital de l’Amitié : le personnel contractuel revendique 7 mois d’arriérées de salaires

Grève à l’hôpital de l’Amitié : le personnel contractuel revendique 7 mois d’arriérées de salaires

Le personnel contractuel de l’hôpital de l’Amitié, environ 190 agents, manifestent leur ras-le-bol. Ils sont rentrés en grève ce jeudi pour la quatrième fois en cette année 2016. Durant 8 jours, ils vont sécher le travail pour réclamer du gouvernement de Mathieu Simplice Sarandji, le versement de 7 mois d’arriérées de salaires qui remontent à l’année 2013.

« Il a été demandé que les hôpitaux fassent leurs versements au Trésor public et qu’une contre partie devra leur être reversée. Petit à petit, nous avons enregistré 7 mois d’arriérées de salaire », a expliqué Vianney Emma Ngbanga, leur délégué.

Plusieurs approches pour trouver une voie de sortie n’ont pas pu avoir gain de cause. « Nous avons mené des démarches, mais jusqu’à présent aucune suite favorable », a fait remarqué Mr. Ngbanga. Il a ajouté que malgré la bonne volonté de la Primature d’apporter une solution à ce problème « au niveau du ministère de la Santé, il n’y a pas de suite favorable ».

Docteur Germain Piamalé, directeur de l’hôpital et certains responsables sont aussitôt entrés en négociation avec les grévistes. Le médecin a regretté le fait que leur caisse ne peut supporter la charge salariale surtout qu’elle date d’une époque lointaine.

« Le niveau de notre recette ne nous permet pas de leur payer les arriérées de salaire de 2013 », a-t-il indiqué mentionnant par ailleurs avoir « entrepris toutes les démarches pour voir dans quelle mesure avoir l’appui du gouvernement pour répondre à leur revendication ». Germain Piamalé a relevé que « le contexte est difficile », mais les contractuels en colère ont refusé de patienter.

Les manifestants, munis des feuilles de palmier et des sifflets, ont barricadé aux premières heures de la matinée l’entrée de l’hôpital de l’Amitié. La situation a du coup perturbé le bon déroulement des activités dans plusieurs services de cette formation sanitaire.

La police nationale est intervenue pour le maintien de l’ordre.