La situation des droits de l’homme en République Centrafricaine reste et demeure déplorable. De multiples violations des droits humains sont relevées par les organisations de défense des droits de l’homme dans le pays.
Le constat a été fait lors d’une rencontre de deux jours qui s’est achevée ce jeudi 2 juillet à la résidence de l’ambassadeur des Etats Unis à Bangui. Neuf organisations non gouvernementales nationales sélectionnées pour plaider devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU au mois d’octobre 2018 à Genève en Suisse ont été unanimes sur la question.
Pour ces ONG, depuis que le pays a basculé dans la crise militaire et politique « la situation des droits de l’homme se dégrade de plus en plus« . « Si aujourd’hui, nous voulons parler des droits de l’homme, il faudrait rapidement penser à cette question de sécurité, qui permettra au Gouvernement d’instaurer son autorité et aux institutions habilitées à veiller à l’application des textes de loi protégeant les droits de l’homme de mieux fonctionner« , a expliqué Nadia Fornelle Poutou, présidente de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) décriant les actes criminels à l’endroit de la population civile.
La Présidente de l’AFJC a demandé aux autorités centrafricaines de ramener la sécurité pour la garantie des droits de l’homme. « Nous recommandons qu’il y ait la sécurité. Sans elle, nous ne pourrons jamais parler de la paix et du développement« , a-t-elle dit. Pour elle, le Gouvernement devra lutter efficacement contre « l’impunité » en sanctionnant « les auteurs des actes de violations des droits humains« .