A la tête d’une délégation, le Président centrafricain participe à un forum économique à Bruxelles en Belgique, 3 ans après la table ronde des bailleurs à Bruxelles en Belgique. Faustin Archange Touadéra tente de convaincre les opérateurs économiques européens à venir investir dans son pays.
C’est une offensive de charmes que mène depuis 4 jours le Président Faustin Archange Touadéra à Bruxelles auprès des opérateurs économiques de l’Europe. Cette attaque vise à créer les conditions de la relance économique en République Centrafricaine.
Alors que le secteur du diamant connait une baisse drastique avec 13.000 carats d’exportations poussant le gouvernement à exiger des bureaux d’achat une performance de 3 millions de dollars américains, le Chef de l’Etat veut s’attaquer à l’origine du problème. Avant de se rendre à cette foire, Faustin Archange Touadéra était face au processus de Kimberley. Il a le mérite d’exprimer son mécontentement face aux mesures qui pèsent encore sur le diamant centrafricain. « Nous constatons avec regret que les exportations de pierres précieuses profitent plus aux trafiquants et groupes armés qu’à la caisse de l’Etat » a-t-il noté.
Les autorités de Bangui doivent cependant convaincre les opérateurs économiques européens à profiter du marché centrafricain. Avec une croissance économique prévisionnelle de 5,1%, un environnement des affaires propice, la délégation présente à Bruxelles doit rassurer d’abord de la sécurité après l’accord de paix pour espérer l’adhésion des hommes d’affaires européens.
Malgré le Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix 2017-2021 (RCPCA), plusieurs chantiers restent en l’état. L’accès à l’eau potable, l’électricité, à des services sociaux de base reste un défi majeur.
Dans quel domaine Faustin Archange Touadéra tente de convaincre prioritairement les investisseurs à agir ? Quels seront le chronogramme et le gage de confiance que le gouvernement offre à ces partenaires pour répondre aux problèmes sociaux dont le sous-emploi qui galope ? Des questions auxquelles les centrafricains attendent des réponses.