Les conditions de travail des journalistes en Centrafrique©RNL/Erick Ngaba
Autour du plateau José Richard Pouambi, Jean Ignace Manengou, Tita Samba Solé, Albert Mbaya et Hyppolite Marboua

Les conditions de travail des journalistes en Centrafrique

Lors des différentes activités organisées à l’occasion par l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA), les professionnels des médias ont évoqué dans un mémorandum l’épineuse question de siège, la convention collective et le statut particulier des journalistes, la sécurité économique, sociale et physique des journalistes, la non délivrance de leur carte de presse, l’érection du département de science de l’information et de communication DSIC en Ecole supérieure de journalisme, l’équipement des journalistes publics en moyens roulants et, la dotation du ministère de la Communication parent pauvre des moyens conséquents de sa politique.

La République Centrafricaine selon le classement de Reporter Sans Frontière a dégringolé et occupe la 145e place sur 185. Quelques raisons, l’absence de volonté politique d’ouvrir des enquêtes sur des crimes commis contre les journalistes, la haine des médias de Centrafrique, les informations à sens unique dans les médias d’Etat, bref la situation est loin d’être rose pour les médias en RCA. Questions : quelle place occupent aujourd’hui les médias en Centrafrique ? L’émission Patara de cette semaine est consacrée à cette journée et pour en débattre, Hyppolite Marboua reçoit José Richard Pouambi, président du Haut Conseil de Communication, journaliste, l’Abbé Ignace Manengou de l’Association des Radios Communautaires (ARC), Tita Samba Solé, président de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) et Albert Mbaya journaliste. Chacun donne son point de vue et nous invitons à prendre à l’usage de vos casques pour écouter cette émission.