RCA : le Centre piscicole secondaire de Ndrès dans le 4ème de Bangui désormais opérationnel©FLicker
Des étangs aménagés pour recevoir les alevins ou peits poissons

RCA : le Centre piscicole secondaire de Ndrès dans le 4ème de Bangui désormais opérationnel

Après 18 ans d’inactivité, le Centre piscicole secondaire de Ndrès dans le 4ème arrondissement de Bangui, réhabilité sur financement de la BAD et du Fonds fiduciaire Bêkou, a été remis jeudi 29 août à la Fédération nationale des Pêcheurs et Aquaculteurs de Centrafrique (FNPAC) par le Ministère des Eaux et Forêts.

Le centre de production piscicole dispose d’un site constitué de quatre bassins pour l’élevage d’alevins (petits poissons) et d’un autre site de huit bassins pour l’élevage de gros poissons destiné à la commercialisation. Les deux sites sont arrosés par un barrage mobile de captage d’eaux composé d’un canal de drainage bétonné, des vannes de prise d’eau et des dispositifs de vidange.

« Sur le périmètre, nous disposons de 4 bassins d’alevinage que nous avons déjà empoissonné avec l’appui financier de l’ONG Cordaid. Nous avons même récolté des alevins que nous avons distribué à des producteurs pour conduire l’élevage », a précisé Patrice Andjindo, secrétaire général de la Fédération nationale des Pêcheurs et Aquaculteurs de Centrafrique.

« Le second site de production à caractère de poissons marchands pour les consommateurs, a été réhabilité sur une superficie totale de 80 ares, et qui n’est pas encore empoissonné », a indiqué Patrice Andjindo promettant de mettre des poissons dans ces étangs d’une manière progressive.

Eric Goudidénango, coordonnateur de l’ONG Nationale APROPAC, a attiré l’attention sur des membres de la FNPAC sur la protection de ce centre piscicole. « Aujourd’hui, le travail est fait, les ouvrages sont mis à la disposition de la fédération. Nous comptons sur la FNPAC qui doit s’en saisir pour assurer l’entretien », a-t-il prévenu.

Le coût de la réhabilitation du Centre Piscicole Secondaire de Ndrès s’élève à 38 millions de francs Cfa, octroyé à hauteur de 30 millions par la Banque Africaine de Développement et 8 millions de francs Cfa par le Fonds Bêkou de l’Union Européenne. Les travaux ont été réalisés après 18 ans de non exploitation à cause des événements de mai 2001.