A Bria dans la Haute-Kotto, la salutation devient un facteur indispensable pour la cohésion sociale. Cette expression de politesse et de fraternité à l’égard d’un individu, contribue davantage à la consolidation de la paix et du vivre ensemble entre les différentes communautés de la ville.
Saluer quelqu’un est davantage ancré dans la culture des habitants de Bria. Ceci grâce aux multiples sensibilisations de différentes organisations de la société civile sur la paix et la cohésion sociale. Dans les rues de la ville, dans les marchés et même sur les lieux de travail, les gens se saluent fraternellement soit en se serrant les mains ou à distance. Cependant, qu’apporte réellement cette manière d’agir dans la société ?
« Toujours dire bonjour pour témoigner son affection«
« Ici, la salutation facilite le vivre-ensemble. Car lorsque vous êtes en conflit avec quelqu’un, dès que vous le saluez, il va dire que vous avez changé. Ainsi, il transmettrait le même geste à sa communauté. Quelle que soit la nature de la personne, il faut toujours dire bonjour pour témoigner son affection » affirme Solange Ballo, membre du forum local des droits de l’Homme.
Pour certains, en plus de sa contribution dans le rétablissement de la cohésion entre les communautés déchirées, la salutation fait également partie des obligations divines.
« La salutation provient d’une bonne conduite. Elle est surtout recommandée par Dieu. Chaque citoyen, lorsqu’il sort de chez lui le matin, doit saluer d’abord sa famille et le voisinage. Le voisinage est très important car il fait partie de l’entourage d’une famille » assure El Hadj Abakar Ben Outmane,
La ville de Bria est aujourd’hui l’une des villes de la République centrafricaine où les différentes communautés vivent en parfaite harmonie après plusieurs années de crise militaro-politique.
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