Patassé, les obsèques pas avant trois semaines à un mois

Patassé, les obsèques pas avant trois semaines à un mois

Les obsèques de l’ex-président Ange- Félix Patassé, décédé le 5 avril à Douala au Cameroun des suites de diabète, ne pourront pas avoir lieu avant trois semaines à un mois, selon son porte-parole Guy Simplice Kodégué.

Interrogé par l’agence Chine Nouvelle, Monsieur Kodégué a affirmé « qu’il faut compter trois semaines à un mois pour que les obsèques du président Patassé puissent être organisées. Le retour de la dépouille mortelle ne peut être envisagé qu’après la construction du mausolée dont le nettoyage du terrain a commencé il y a deux ou trois jours, dans la ferme du président, à 26 km de Bangui« .

En collaboration avec Sylvain Patassé, un de fils du défunt chef d’Etat, les autorités de la République centrafricaine (RCA) ont mis en place un comité d’organisation pour les obsèques, que le porte-parole de Patassé considère comme une agitation qui ne concerne pas la famille politique et le reste de la famille biologique de celui-ci.

Guy Kodégué a fait état de la proposition d’une commission mixte composée des membres de ces deux familles et éventuellement du gouvernement après entente, puis de la présence à Douala depuis mardi d’une délégation des frères et d’autres proches de Patassé et de l’arrivée ce mercredi soir d’une autre délégation composée quant à elle d’enfants du défunt président résidant à Paris en France.

Ces délégations viennent se joindre dans cette ville camerounaise à Valentina Patassé, fille aînée de l’ex-chef de l’Etat, qui réside à Montréal au Canada et se trouvait aux côtés de son père au moment de son décès.

Premier président démocratiquement élu du pays, Ange-Félix Patassé a dirigé la RCA de 1999 jusqu’au coup d’Etat de son ancien chef d’état-major des armées François Bozizé. De retour de 5 ans d’exil à Lomé au Togo en 2008, il s’est présenté en candidat indépendant à la présidentielle du 23 janvier, remportée par plus 66% des voix par Bozizé, d’après les résultats officiels rejetés par l’opposition.