« Je considère la désinformation comme une maladie contagieuse « , indique le sous-lieutenant Biro Patrick©RNL#StopATènè
Sous-lieutenant Biro Patrick, commandant du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de la Haute-Kotto

« Je considère la désinformation comme une maladie contagieuse « , indique le sous-lieutenant Biro Patrick

Le sous-lieutenant Biro Patrick est l’une des autorités militaires de Bria (Haute-Kotto) qui a pris part à l’atelier de sensibilisation des autorités locales et notables sur les notions de la désinformation. A la fin de cette séance, l’officier appelle les notables à prendre, avec beaucoup de pincettes, les informations provenant des habitants. Ceci, afin d’éviter la propagation des fausses informations.

Vous avez pris part à cette séance de sensibilisation sur la désinformation et les messages de haine. Qu’est-ce-que vous avez retenu ?

« Nous avons appris beaucoup de choses sur les manières et les comportements à adopter face au phénomène de la désinformation et des messages haineux. Ce phénomène est la source de plusieurs problèmes en République centrafricaine. Plus particulièrement, dans la ville de Bria. Je pense que vous n’avez pas prêché dans le désert. J’appelle tous les participants à mettre en pratique ces différentes notions afin d’atténuer ou d’étouffer la désinformation et les rumeurs à Bria ».

Dans ces échanges, vous avez attiré l’attention des notables face aux informations souvent remontées par leurs administrés. Qu’est-ce qui vous a poussé ?

« Je travaille régulièrement avec les chefs de groupe et les notables.  Ils sont proches de la population, qui a tendance à leur remonter des informations.  A travers cette sensibilisation, ils doivent désormais prendre avec beaucoup de recul les informations fournies par les habitants. Ce, afin d’éviter de remonter de fausses informations aux autorités politiques et militaires. Les notables peuvent, dans leur communauté respective, contribuer efficacement à l’éradication de ce phénomène que je considère comme une maladie contagieuse. Mais, nous allons la soigner sérieusement »

Vous avez un conseil à prodiguer à ceux qui continuent d’alimenter la désinformation et les rumeurs à Bria ?

« C’est difficile d’éradiquer la désinformation et les rumeurs. Mais, nous n’allons pas nous laisser faire devant ceux qui propagent les fausses informations pour plusieurs raisons (troubles, intérêts égoïstes, division de la communauté et nuisance à des personnes). Nous allons continuer la sensibilisation pour atteindre la majorité de la population de Bria ».

#StopATènè, l’équipe qui lutte contre la désinformation et les discours de haine en Centrafrique.

 

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