L’ONU pour le bien être des Centrafricains

L’ONU pour le bien être des Centrafricains

La population mondiale atteindra le 31 octobre prochain 7 milliards d’individus. L’information est confirmée ce lundi 24 octobre 2011, par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon à l’occasion de la Journée des Nations Unies célébrée à travers le monde. Le thème choisi en Centrafrique est « ensemble pour le bien de tous les centrafricains ».

A Bangui, la cérémonie s’est déroulée au Parc du Cinquantenaire avec plusieurs activités.

Une exposition thématique sur les réalisations des agences du Système des Nations Unies en Centrafrique, un film témoignage du personnel des agences de l’ONU en RCA, la situation des Objectifs du Millénaire pour le Développement ainsi que la présentation des témoignages des bénéficiaires des activités des agences du SNU ont été au menu de l’évènement.

Selon, Ban Ki Moon, « des progrès ont été réalisés dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation, la sécurité. Malgré ces progrès, la paix et les droits humains sont bafoués, le chômage et l’inégalité sont au quotidien des hommes ».

Dans son message lu par Madame Margaret VOGT, sa Représentante Spéciale, Représentante du Bureau Intégré Des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en Centrafrique (BINUCA), le patron de l’ONU a affirmé que « notre planète est sous peuplée. Atteindre 7 milliards est une force. Aux problèmes mondiaux, solution mondiale. Ces problèmes imposent à toutes les nations d’unir leurs efforts pour la cause de l’humanité. Bâtir un monde meilleur, n’abandonner personne, défendre les plus pauvres et les plus vulnérables au nom de la paix mondiale et de la justice sociale ».

Il faut dire que malgré ces progrès évoqué par Ban Ki Moon, la République Centrafricaine reste confronter à plusieurs problèmes d’ordre socioéconomique voire politique. A titre d’exemple, la majeur partie du pays est occupée par des rebellions nationales et étrangères compromettant ainsi la libre circulation des biens et des personnes. A cela s’ajoute la baisse de niveau, l’insuffisance des services sociaux de base tels que les hôpitaux, les routes, et l’insécurité alimentaire.