Le CICR au chevet des victimes des affrontements CPJP-UFDR à Bria

Le CICR au chevet des victimes des affrontements CPJP-UFDR à Bria

Une bouffée d’oxygène pour les familles victimes des affrontements meurtriers entre les rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Elles ont reçu le 10 novembre 2011, un don en articles composé de : bâches, couvertures, nattes, bassines, savons, jerricans et des ustensiles de cuisine.

Le Comité International de la Croix Rouge (CICR)  en partenariat avec la Croix Rouge Centrafricaine intervient après avoir chloré une cinquantaine de puits.

Dans son assistance humanitaire, le CICR a procédé aussi à la remise en état de 7 pompes hydraulique dans les zones les plus touchées par ces conflits armés dans la ville de Bria.

Selon Céline BUVELOT déléguée du CICR basée à Bria, « cette assistance matérielle vise à couvrir les besoins les plus urgents de ces familles en détresse. Plus de 700 maisons sont en ruine. La plus part des habitants ont du fuir le combat dans la précipitation, ils ont laissé pratiquement tous leurs biens. Leur situation est donc très précaire ».

Elle a affirmé par ailleurs que « lors de ces hostilités, l’intégrité physique et les biens des civils n’ont pas été respectés par les belligérants. Nous rappelons à toutes les parties concernées l’obligation qui leur incombe de respecter en tout temps la population  civile ».

La ville de Bria a été l’une des villes du nord-est à l’instar de Tiringoulou, Ndélé, Akoursoulbak qui a bénéficié d’une assistance de la part du CICR-RCA.

A titre de rappel, les conflits CPJP-UFDR ont fait plus 45 morts et d’importants dégâts matériels. Plus de 5000 personnes avaient trouvé refuge à Ippy et Bambari (centre-est). En début novembre, le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) en Centrafrique avait procédé à la distribution des vivres à ces déplacées.

En marge de l’assistance humanitaire, les 2 parties en conflit s’activent ces derniers temps pour une réconciliation et un retour définitif de la paix dans les régions du nord-est du pays en proie à l’insécurité. Pour preuve, Mahamath Issein de la CPJP et Damane Zakaria de l’UFDR ont décidé mercredi dernier au cours de partage d’un repas commun à Ndélé (nord-est), d’enterrer la hache de guerre. L’action a précédé la caravane de paix que le gouvernement et ses partenaires comptent organiser dans ces localités.