Centrafrique : reprise normale de la desserte de l’axe Bouar-Béloko après une semaine de grève des taxis-brousse
Un taxi-brousse avec ses nombreux passagers sur l'axe Damara, à sortie Nord de Bangui. Image d'illustration

Centrafrique : reprise normale de la desserte de l’axe Bouar-Béloko après une semaine de grève des taxis-brousse

Après une semaine de grève, les conducteurs de taxis-brousse du corridor Bouar-Béloko ont décidé, ce 13 février, de reprendre leurs activités. Ils ont trouvé un compromis avec les services des douanes sur initiative du préfet de la Nana-Mambéré. 

Au cours de cette rencontre, initiée par le préfet de la Nana-Mambéré, le receveur des douanes de Béloko, le Colonel Anicet Patrick Milabet Gonofé, a indiqué que le mécontentement des conducteurs de taxis-brousse était dû à une mauvaise interprétation des taxes douanières. Selon lui, un certain nombre de points n’ont pas été bien compris ; ce qui a suscité ce malentendu ayant provoqué la paralysie du transport sur le corridor Bouar-Béloko.

Des malentendus

« Durant les échanges, on s’est rendus compte que tous les points soulevés par les grévistes constituent des points de malentendus. Après une mise au point, on s’est mis d’accord pour qu’ils reprennent  leurs activités », précise l’officier des douanes.

Selon les chauffeurs des taxis-brousse, les éléments de précision du responsable des douanes prouve qu’il n’y avait aucun projet d’augmentation de taxes pour fragiliser leurs activités.

« Je pensais que le receveur, en venant, allait brandir contre nous des menaces. Au contraire, il a coupé court aux rumeurs selon lesquelles les taxes des taxis-brousses allaient être revues à la hausse, or c’est faux. D’après ses explications, les réformes qu’il est en train de mener, nous profiteront et permettront à l’Etat de faire face à ses prérogatives régaliennes », explique Mickaël Pakalendji, un responsable des conducteurs de l’axe Bouar-Béloko.

Ce mouvement de grève, qui a duré quelques jours, a fragilisé les activités économiques dans la ville de Bouar. Les commerçants de la localité ont menacé de fermer leurs boutiques en solidarité avec leurs partenaires transporteurs. La reprise des activités de ces taxis-brousse est une bouffée d’oxygène pour la population de Bouar.

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