Centrafrique : la cheffe de la Minusca déplore l’usage excessif des mines devant le Conseil de sécurité de l’Onu
Valentine Rugwabiza, représentante spéciale du Secrétaire général de l'Onu en République centrafricaine. Photo : UN News/Tous droits réservés

Centrafrique : la cheffe de la Minusca déplore l’usage excessif des mines devant le Conseil de sécurité de l’Onu

La cheffe de la mission de l’Onu en République centrafricaine, Valentine Rugwabiza, a présenté hier le rapport du Secrétaire général devant le Conseil de sécurité. Si des avancées sont notées sur le plan sécuritaire, Mme Rugwabiza a, néanmoins, déploré l’usage des mines dans certaines parties du pays.

Devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies, la cheffe de la Minusca, Valentine Rugwabiza, a présenté, ce 21 février, le rapport sur la situation sécuritaire en République centrafricaine. La menace des engins explosifs, les 5 ans de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR-RCA), les défis logistiques, l’appui à l’extension de l’autorité de l’Etat et au déploiement des Forces de défense et sécurité sont les principaux points évoqués.

D’entrée de jeu, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’Onu a salué les résultats obtenus grâce à la mise en œuvre de l’APPR, signé le 6 Février 2019. Selon Valentine Rugwabiza, dans l’idée de cet accord de paix, neuf groupes armés ont été dissous.

 Des victimes à la suite de l’usage excessif des mines

Par ailleurs, la cheffe de la Minusca a déploré l’usage excessif des engins explosifs qui, selon elle, continuent de faire des victimes dans le pays. Selon le numéro 1 de la mission de l’Onu en Centrafrique, tout doit être mis en œuvre afin de déterminer les sources et origines de ces engins. Mme Rugwabiza met en avant la collecte de renseignements appropriés avec les pays transfrontaliers afin d’endiguer le flux d’armes qui traversent des frontières avant d’arriver sur le territoire centrafricain.

De même, selon la diplomate, les munitions explosives et les armes légères constituent non seulement une menace pour la population et les forces de maintien de la paix, mais également le principal obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire. Si la cheffe de la Minusca salue le déploiement progressif des fonctionnaires et agents de l’Etat dans les préfectures avec le concours de son institution, elle rappelle néanmoins que le manque d’infrastructures routières adéquates demeure un défi pour l’intervention des troupes de la Minusca et les réponses humanitaires en RCA.

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