Le cas Baba Ladé examiné au sommet de la CEEAC

La présence du chef rebelle tchadien Baba Ladé en Centrafrique a été un des sujets dominants du sommet des chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) qui s’est tenu dimanche 15 janvier 2012 à Ndjaména (Tchad). On ignore encore quelles décisions précises ont été prises à ce sujet. Toutefois les observateurs lient la décision prise de mettre en place une force sous-régionale avec un commandement unifié basé à Douala (Cameroun) à la volonté d’en finir non seulement avec les rebelles tchadiens en Centrafrique, mais avec les autres groupes, auteurs d’exactions dans les pays membres.

Plusieurs Chefs d’Etat ont pris part à ces assises, dont le Président François Bozizé de la République Centrafricaine.

Le sommet, plusieurs fois reporté, a permis aussi à ces leaders de plancher sur les mécanismes de financement de la CEEAC, la libre circulation des biens et des personnes. La question de  la « solidarité » entre les Etats membres de l’organisation sous régionale a été aussi passée au peigne fin.  A ce sujet, le sommet devait examiner la question d’un appui logistique de la Communauté aux FACA (Forces Armées centrafricaines)

La CEEAC est une communauté créée à Libreville, au Gabon, en 1983. Ses objectifs sont promouvoir la coopération et le développement durable, avec une particularité sur la stabilité politique, économique et amélioration de la qualité de vie de ses populations. La politique de cet Organisme inclut un plan sur 12 ans pour éliminer des impôts de douane entre les États membres et établir un tarif externe commun, améliorer l’industrie, le transport et les communications, l’union des banques commerciales et la création d’un fonds de développement.

Les 11 pays membres sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Rwanda, la République du Congo, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo et São Tomé et Principe. Le siège de la CEEAC se trouve à Libreville au Gabon.