Le DDR et la RSS sortiront bientôt de leur léthargie

Le DDR et la RSS sortiront bientôt de leur léthargie

Une lueur d’espoir pour la reprise du programme de Désarmement, Démobilisation  et Réinsertion des ex-combattants  (DDR) et  de la Reforme du Secteur de Sécurité (RSS) en République Centrafricaine. Le gouvernement centrafricain et ses bailleurs entameront jeudi 5 avril 2012, une négociation à cet effet à New York.

Une délégation conduite par  le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra séjourne déjà ce mardi sur le sol américain. Au cours de cette réunion,  le pays doit présenter sur la table de ses partenaires un document global de la poursuite des opérations du DDR, ainsi que de la RSS.

Seulement, les centrafricains apprécient diversement cette discussion en vue. Pour certains, « la mission s’annonce difficile pour le pays, du fait que le vice président du programme DDR Jean-Jacques Demafouth se trouve toujours en prison ».

D’autres souhaitent plutôt « la réussite des négociations  en vue de  l’accomplissement du programme DDR et de la RSS,  facteurs déterminants pour un retour à  la stabilité dans les zones contrôlées par les ex-combattants de différentes factions rebelles de la RCA ».

La République Centrafricaine sera  accompagnée dans cette discussion  d’une équipe du  Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).

Il faut dire qu’en décembre 2011, lors d’une conférence de presse tenue au Palais de la Renaissance à Bangui, le président centrafricain François Bozizé avait déclaré que « les  caisses du  DDR étaient vides. Une situation qui nécessitait des nouvelles négociations avec les partenaires financiers de la République Centrafricaine, pour renflouer la caisse ».

Selon le président centrafricain, « les fonds qui ont permis de financer le début du processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion DDR, ont été injectés par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) ». Et le crédit mis à la disposition de Centrafrique pour le processus s’est épuisé, à en croire le locataire du palais de la Renaissance.