Processus DDR, la RCA moins financée

Le programme du Désarmement Démobilisation et Réinsertion des ex-combattants de la République Centrafricaine est très peu financé par la communauté internationale par rapport aux autres pays de la planète. C’est ce qu’a reconnu le 11 avril 2012, le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra. Il l’a dit à son retour de New York où il a participé à la réunion des « amis du pays » sur la recherche du financement pour la relance du processus DDR.

Selon Touadéra interrogé par Radio Ndeke Luka, « les objectifs de la rencontre de New York ont été atteints. Des objectifs en matière de l’information, de la présentation de l’urgence et de l’aboutissement du processus DDR ».

Pour lui, ce qui reste et qui compte, « c’est la réaction des partenaires du pays sur la pertinence de ce processus, gage d’un retour définitif de la paix en Centrafrique, eu égard des objectifs atteints».

Le Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadéra était accompagné dans sa mission à New York par le ministre délégué à la Défense, Jean-Francis Bozizé et du ministre en charge du DDR, Xavier Sylvestre Yangongo. Etait à leur côté  une équipe du Bureau Intégré des nations Unies pour la consolidation de la Paix en république Centrafricaine (BINUCA).

Le retour du chef du gouvernement centrafricain s’est effectuée la veille de la libération provisoire sous contrôle judiciaire du premier vice président du DDR Jean-Jacques Demafouth et ses acolytes dont les députés entrant et sortant de Birao II. Ils étaient accusés d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat.