Fête de travail célébrée sous revendications d’un travail décent en RCA

Fête de travail célébrée sous revendications d’un travail décent en RCA

Les travailleurs centrafricains ont défilé ce matin sur l’Avenue des Martyrs ceci à l’occasion de la fête du travail. C’est sur ce slogan « Obtenir de meilleures conditions de travail » que les travailleurs ont célébré ce 1er mai 2012, à l’instar des autres travailleurs du monde entier. La présence du couple présidentiel a marqué les festivités à Bangui.

Diplomates, autorités nationales, internationales, sociétés civiles, jeunes, femmes, débrouillards ont répondu présents au rendez-vous  prévu sur l’avenue des Martyrs à Bangui.

Défilé, festin dans plusieurs entreprises et départements ministériels, dans chaque famille marquent cette journée initialement recommandée pour une amélioration de l’environnement de travail au sein de la société. Une décoration a précédé la veille.

Pour marquer cette fête, François Bozizé a offert 2 véhicule aux sapeurs pompiers pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Une réponse apportée après plusieurs plaintes exprimées par ces derniers.

Interrogés par Radio Ndeke Luka certains travailleurs parlent de réjouissance. Une préoccupation réfutée par une bonne partie des autres. A la veille déjà, les centrales syndicales ont signifié leur profond attachement à l’augmentation du salaire qui tarde à venir depuis plus de 2 décennies. A cela s’ajoute la montée croissante des prix des denrées alimentaires. Une situation qui empêche chaque famille de manger à sa faim.

A Boali (95 kilomètres nord de Bangui. La célébration de cette fête est une occasion où la population exprime son désarroi par rapport la hausse de ces produits de premières nécessités dont les denrées alimentaires. En débit d’un texte pris par le ministère du commerce sur le blocage des prix de ces produits, rien ne change en leur sein. Ces mêmes plaintes ont été émises par la population de Kaga Bandoro.

Soulignons que la principale préoccupation des jeunes et autres professionnels demeure un travail décent. Pour preuve, beaucoup de jeunes diplômés en République Centrafricaine ont du mal à s’insérer dans la vie active. Plusieurs d’entre d’autre eux se limitent à la vente de fagot ou exercent des travaux dérisoires.