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Depuis leur arrivée en avril dernier à Alindao, dans la Basse-Kotto, des enseignants contractuels vivent dans des conditions particulièrement difficiles. Les habitants, par solidarité, leur offrent un hébergement et de la nourriture, mais la situation ne cesse de se dégrader. Leur patience étant à bout, ils réclament le paiement de leurs arriérés d’indemnités. Wenceslas Odon Grezangba, l’un d’entre eux, sollicite du gouvernement le versement au minimum de trois trimestres d’arriérés avant qu’ils ne reprennent les cours. Il est au micro de notre correspondant, Djeskin Isidore Votto.