Rentrée politique du PGD placée sous le signe de l’égalité

Rentrée politique du PGD placée sous le signe de l’égalité

Vers une copie conforme de la politique du socialiste Français François Hollande ? Difficile en tout cas de répondre à cette interrogation à en croire la rentrée politique ce 19 mai 2012, du Parti pour la Gouvernance démocratique (PGD). Les leaders de ce dernier né appartenant à l’opposition politique et d’obédience socialiste  ont clairement indiqué le diriger  sous le signe de l’égalité et de l’équité.

Cette première rencontre a réuni les militants de ce parti à son siège dans le 4e arrondissement de Bangui. Les sympathisants sont venus des différents arrondissements de la capitale ainsi que de certaines villes des provinces du pays.

Selon Jean Michel MANDABA, actuel ministre de la santé publique et président du PGD interrogé par Radio Ndeke Luka, le but de cette rencontre a été d’annoncer les orientations politiques de son parti. Pour lui, la marche vers une véritable démocratie fait appel à toutes les couches sociales et singulièrement les membres de ce parti ».

« De nos jours, le contexte politique de la République Centrafricaine se tourne désormais vers une recherche de paix, de la stabilité et de la concorde nationale pour un essor durable », a-t-il indiqué.

Rappelant son départ du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), le numéro I du PGD a affirmé que « l’heure est venue de retrousser les manches et prouver à ses anciens adversaires politiques ce dont ce nouveau parti est capable».

A propos de son départ du MLPC, Jean-Michel Mandaba, alors Secrétaire Général de ce parti de l’opposition, a été radié. Le MLPC lui avait reproché d’entrer sans autorisation dans le gouvernement de Touadéra III.

Signalons que la RCA compte 53 partis politiques. Il faut noter que ces entités politiques fonctionnent pour la plupart des cas pendant les consultations populaires. D’autres ne disposent même pas de siège.

A l’arrivée de l’actuel président de la RCA François Bozizé en faveur d’un coup d’Etat en 2003, une bonne partie de ces associations politiques avaient basculé dans la majorité présidentielle. D’autres s’y trouvent encore, même si on a enregistré des cas de démission.