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Les habitants d’Amdafock, localité située à la frontière centrafricano-soudanaise, vivent ces derniers jours dans la psychose à la suite des rumeurs d’une attaque d’hommes armés en provenance du Soudan. Selon des sources locales, des hommes en armes veulent se venger après la tuerie de certains d’entre eux par des soldats russes, alliés de l’armée nationale. Dans un communiqué publié samedi, le ministère de la Défense nationale a indiqué qu’une patrouille de l’armée a été accrochée le mardi 16 septembre par un groupe armé dans la zone de Basham Sher à 15 km de la frontière avec le Soudan. L’armée a indiqué que ses troupes ont réagi aux tirs et ont mis en déroute les assaillants, neutralisant quatre parmi eux. Depuis, l’inquiétude des représailles grandit. Inquiet, le sous-préfet d’Amdafock, Ramadan Abdel Kader demande le renforcement du dispositif sécuritaire. Il a été joint par Parfait Teddy Komesse.