Aux Mbrès, dans la Nana-Gribizi, les consommateurs du café dénoncent la montée de la contrefaçon dans le secteur caféier. Selon eux, certains vendeurs mélangent le café avec d’autres substances nuisibles à la santé. Une pratique vivement décriée par la population, qui appelle le gouvernement à trouver une solution.

Sur les marchés de Mbrès, plusieurs consommateurs affirment que le café en poudre est fréquemment mélangé avec des graines de maïs ou avec d’autres produits potentiellement dangereux pour la santé. Cette situation suscite une inquiétude grandissante parmi les habitants à l’exemple d’Irène Singa : « Ces cafés mélangés causent de nombreuses maladies au sein de la population. C’est pourquoi nous demandons aux autorités de surveiller strictement la préparation du café et de contrôler les lieux où il est broyé. On voit souvent clairement que ce sont des cafés mélangés avec du maïs », déplore-t-elle.

Le café n’étant pas cultivé dans la sous-préfecture de Mbrès, les commerçants s’approvisionnent dans les régions avoisinantes. Josué, vendeur, explique les difficultés rencontrées : « On m’a vendu du café mélangé à de vieux habits, je ne sais pas exactement ce que c’est. Je l’ai acheté pour le revendre, mais aujourd’hui, j’ai des plaintes de mes clients. C’est vraiment regrettable. Je demande aux autorités d’agir pour garantir un café de qualité ».

Le service de phytosanitaire reste inefficace face à la montée de la contrefaçon du café dans la ville des Mbrès. Des agents de santé alertent cependant sur les conséquences graves de la consommation du café mélangé sur la santé. La contrebande dans le secteur du café ne touche pas seulement la ville des Mbrés, mais s’étend à plusieurs localités de la préfecture de la Nana-Gribizi et même à Bangui la capitale centrafricaine.

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