Après quelques mois de reprise de ses activités, le Kwa Na Kwa (KNK), parti fondé par l’ancien président François Bozizé, fait face à une série de démissions au sein de son bureau national. La décision a été officialisée dans une note datée du 3 octobre 2025.

Cette vague de départs intervient à un moment particulièrement sensible pour le parti, à seulement trois mois des élections groupées prévues en République centrafricaine. Elle vient fragiliser un mouvement déjà affaibli par plusieurs années de crise interne et par l’exil de nombre de ses cadres, dont son fondateur.

Parmi les figures ayant quitté le KNK figurent Christian Guenebem, président intérimaire, et Christian Touaboy, secrétaire général, ainsi que d’autres membres du bureau. Ces départs en cascade traduisent un profond malaise au sein du parti, confronté à des divergences de stratégie et à un manque de visibilité sur sa ligne politique.

À l’heure où la plupart des formations affûtent leurs stratégies pour le scrutin à venir, le KNK apparaît en retrait, sans programme électoral clairement défini, ni candidat officiel. Reste désormais à savoir qui prendra la tête du parti dans ce contexte d’incertitude, alors que plusieurs de ses dirigeants historiques demeurent toujours en exil.

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