La course à la magistrature suprême est officiellement lancée en République centrafricaine. Selon une note publiée ce 12 octobre par l’Autorité nationale des élections (ANE), dix candidats dont le président sortant, Faustin Archange Touadéra ont été enregistrés à l’issue de la période de dépôt des dossiers pour les élections présidentielle, législatives, régionales et municipales prévues en décembre prochain.

Selon le communiqué signé par le président de l’ANE, Mathias Barthélémy Morouba, dix dossiers de candidature à la présidentielle ont été enregistrés, dont celui du président sortant Faustin-Archange Touadéra, qui brigue un troisième mandat à la tête du pays sous les couleurs du Mouvement Cœurs Unis (MCU).

La période de dépôt, ouverte le 2 octobre, a pris fin samedi à minuit, conformément au chronogramme électoral arrêté par l’ANE. Dans un communiqué, son président, le Dr Mathias Barthélémy Morouba, a confirmé la clôture officielle de cette étape cruciale du processus électoral, marquant ainsi le début d’une nouvelle phase d’examen et de validation des dossiers.

Outre le chef de l’État, plusieurs figures politiques de premier plan ont déposé leur dossier. L’opposant Anicet-Georges Dologuélé, président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), se lance à nouveau dans la course, en dépit de la consigne de son propre camp le Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 mars 2016 (BRDC). Henri-Marie Dondra, ancien Premier ministre et président du parti Unité Républicaine (UNIR), figure également parmi les candidats retenus.

S’ajoutent à cette liste des personnalités connues du paysage politique comme Ghislain Serge Djorie et Aristide Briand Reboas, tous deux anciens ministres, ainsi que le jeune Saint-Cyr Tanza, du Rassemblement des Citoyens pour une Ambition Nouvelle (RCAN). À leurs côtés, quelques noms moins familiers traduisent la diversité des ambitions dans une compétition électorale qui s’annonce disputée.

Les prochains jours seront déterminants, alors que l’ANE entamera la phase de vérification et de validation définitive des candidatures avant la publication de la liste officielle. En attendant, le climat politique reste sous tension, entre appels au dialogue, critiques de l’opposition et mobilisation du camp présidentiel.

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