Le comité de pilotage DDR, satisfait du processus DDR dans la Nana Gribizi et l’Ouham

Le comité de pilotage DDR, satisfait du processus DDR dans la Nana Gribizi et l’Ouham

Le comité du pilotage du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) des ex-combattants se réjouit de l’heureux aboutissement du désarmement et démobilisation des 1 551 soldats rebelles dont 86 femmes dans l’Ouham et la Nana Gribizi (nord-ouest).

Ces opérations ont concerné les ex-rébellions de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), l’Union des Forces Républicaines (UFR)  et du Front Démocratique des Progrès en Centrafrique (FDPC) des localités de Bouca, Kaga Bandoro et Kabo (nord-ouest).

Dans un communiqué de presse rendu public le 28 mai 2012 et signé de sa présidente Margaret Vogt, Représentante Spéciale du Bureau des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BIUNCA), le comité du pilotage du DDR déclare avoir « noté avec une grande satisfaction les nouveaux développements survenus dans les récents processus du DDR dans ces régions ».

Le même communiqué indique que le comité « prend acte de la dissolution officielle de l’APRD le 17 mai dernier et celle de l’UFR le lendemain par leurs leaders, un geste que la communauté internationale apprécie à sa juste valeur ».

Au-delà de ce moment historique mentionne le communiqué, « les membres du comité de pilotage du DDR estiment que la situation socio-politique actuelle est de nature à booster les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d’une part et, d’autre part, à parachever le processus du DDR ».

« Le comité de pilotage du DDR réitère sa volonté de poursuivre tous les efforts nécessaires avec les autres partenaires internationaux, pour la restauration d’une paix durable en RCA, et poursuivre ses efforts en vue de la mobilisation des ressources  à la finalisation du processus DDR », précise ledit communiqué.

A titre de rappel, les opérations du DDR dans le Nord du pays ont été menées du 5 au 19 mai 2012. Elles ont impliqué les acteurs du ministère de la défense, les politico-militaires, la France, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et la Mission de la Consolidation e la Paix en Centrafrique (MICOPAX).