« Il y a eu violation de la volonté d’un mouvement pacifique et citoyen de manifester et d’exprimer librement les opinions » a accusé Me Arlette Sombo Dibélé.©RNL/Jean-Fernand Koena
Me Arlette Sombo Dibele, membre du front uni pour la défense de la patrie E Zingo Biani

« Il y a eu violation de la volonté d’un mouvement pacifique et citoyen de manifester et d’exprimer librement les opinions » a accusé Me Arlette Sombo Dibélé.

Convaincue que le Front Unis pour la Défense de la Patrie E Zingo Biani est l’incarnation de la raison politique dans le contexte centrafricain, Me Arlette Sombo Dibélé, ex alliée du régime de Bangui ne passe pas par quatre chemins pour dire que l’interdiction des meetings politiques de E Zingo n’est pas constitutionnelle. Elle accuse l’Office Centrafricain de Répression du Banditisme de n’avoir pas agi en professionnel contrairement à la CNS.

A la clé, une inquiétude sur la crédibilité des ministres censés organiser les élections. Est-ce que les personnalités issues des groupes armés ont la culture démocratique ? Autant de questions soulevées pour matérialiser ce doute. C’est avec une fermeté politique que Me Arlette Sombo Dibelé ajoute « si le prix à payer pour la paix est que tous les centrafricains meurent, c’est inconcevable » a-t-elle dit.