Les musulmans de Centrafrique, comme ceux du reste du monde, ont célébré ce 6 juin la fête de Tabaski, également appelée Aïd El-Kebir. C’est un moment de partage, où plusieurs familles se retrouvent autour d’un repas.
Avant midi ce vendredi, dans la famille Abdel Kader, au quartier Fatima, dans le 6ème arrondissement de Bangui, le repas est prêt et servi en famille. « Dans ma famille, cette fête se passe très bien. Nous avons égorgé un mouton pour célébrer la journée. Après avoir partagé le repas, nous irons rendre visite aux parents. Comme à l’accoutumée, si tu as un peu d’argent ou de nourriture, tu dois le partager avec ceux qui n’en ont pas, et Dieu va te bénir », dit Mariam, la mère de famille.
« Un moment de réconciliation »
D’autres, après le repas en famille, choisissent d’aller rendre visite à leurs proches tout en profitant de se divertir. « La Tabaski est une fête de sacrifice. Quand les enfants finissent de manger, je vais les emmener chez leurs grands-parents, puis au centre-ville pour qu’ils s’amusent. Cette fête est également un moment de réconciliation entre parents », avance Ahmat Azolo, un père de famille.
Lors de la fête du sacrifice, les musulmans, pour la plupart, rendent visite à leur famille et à leurs proches. Ils échangent également des cadeaux et se rendent dans les cimetières pour honorer la mémoire de leurs défunts. Dans une interview à Radio Ndeke Luka, le président du Conseil supérieur islamique de Centrafrique, Ahamat Déléris a indiqué que la fête de Tabaski cette année est placée sous le signe de la paix.
Mais ces dernières années, cette fête est caractérisée par la hausse de prix des denrées alimentaires sur le marché.
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