L’Autorité nationale des élections (ANE) a rendu public, le 5 août 2025, le chronogramme électoral en République centrafricaine. Le premier tour de la présidentielle et des législatives se tiendra simultanément le 28 décembre 2025, en même temps que les élections régionales et municipales.

Selon le chronogramme dévoilé, les dépôts des candidatures pour l’ensemble des scrutins auront lieu entre le 2 et le 11 octobre. Après cette période, une phase de contentieux permettra de régler les éventuels litiges avant que la liste définitive des candidats ne soit validée le 16 novembre. Par la suite, la campagne électorale officielle se déroulera du 13 au 26 décembre, juste avant que les électeurs ne se rendent aux urnes le 28 décembre.

Les résultats provisoires du premier tour de la présidentielle et des législatives sont attendus pour le 5 janvier 2026. Quant à la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle, elle est fixée au 20 janvier. En cas de second tour, celui-ci se tiendra le 15 février, suivi de la prestation de serment du président élu, prévue le 30 mars. Par ailleurs, le second tour des législatives est programmé pour le 5 avril, tandis que la liste définitive des députés sera connue le 2 juin.

Cependant, l’organisation de ce quadruple scrutin représente un véritable défi pour l’ANE. En effet, l’institution doit encore mobiliser les ressources nécessaires, déployer ses démembrements sur le terrain, recruter et former les agents électoraux, puis distribuer les cartes d’électeurs et le matériel de vote. Ces étapes sont cruciales pour garantir le bon déroulement du processus.

Par ailleurs, face à ces défis, de nombreux observateurs émettent des réserves quant à la capacité de l’ANE à organiser les élections dans des conditions optimales. L’opposition, notamment regroupée au sein du Bloc Républicain pour la défense de la Constitution (BRDC), réclame des réformes profondes au sein de l’Autorité nationale des élections afin d’assurer un scrutin crédible et transparent. Ces demandes traduisent les inquiétudes persistantes sur la fiabilité des listes électorales et la gestion globale du processus.

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