L’Autorité nationale des élections (ANE) a annoncé mardi le lancement de son site internet sur lequel est disponible la liste électorale. La veille, au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Communication, Maxime Balalou a indiqué qu’il a pu consulter son nom sur la liste. Si la consultation a été impossible dans la matinée, certains électeurs ont pu vérifier leurs noms en début d’après-midi du mardi 23 septembre.

D’après l’Autorité nationale des élections, le président de la République va convoquer les électeurs le 29 septembre prochain, comme le prévoit la loi. Les candidats pourront ainsi s’inscrire du 2 au 11 octobre 2025 pour pouvoir voter le 28 décembre prochain. L’ANE invite les électeurs à vérifier leurs noms sur son site www.ane-rca.org. Une information soutenue par le porte-parole du gouvernement lors de sa conférence de presse à Bangui. « Moi-même j’ai lu et consulté mon nom. Les listes électorales sont bel et bien sur le site de l’ANE. En parlant d’affichage, il faudrait que la version papier soit affichée. Face à cette préoccupation que vous soulevez, je préfère ne pas raconter du n’importe quoi. Je vais prendre attache avec l’ANE pour me rassurer », a assuréMaxime Balalou, porte-parole du gouvernement.

Cependant après consultation mardi matin, beaucoup d’utilisateurs n’ont pas pu vérifier leurs noms. Le site semblait encore en élaboration. En début d’après-midi, quelques électeurs ont réussi à vérifier leurs noms. « Il suffisait de cliquer sur le message en rouge ‘’Ma présence sur la liste électorale’’ qui s’affiche sur la page d’accueil. Le clic conduit à une barre de recherche. Vous pouvez ainsi faire une recherche par votre nom ou par votre numéro d’électeur ». Si vous êtes réellement inscrit sur la liste électorale, votre nom s’affichera ainsi que votre numéro et votre bureau de vote.

Pour sa part, le Bloc républicain pour la défense de la constitution du 30 mars 2016 (BRDC), plateforme de l’opposition, insiste sur le fait que le code électoral actuel est en conflit avec l’actuelle constitution. À la demande du BRDC, une étude menée par maître Daniel Apatio, huissier de justice, a révélé que dans les différentes circonscriptions électorales de la ville de Bangui, notamment dans les mairies et autres centres, aucune liste électorale n’est affichée.

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