La relance des activités économiques, une préoccupation de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza

La problématique de la relance des activités économiques a été soulevée lundi au cours d’un échange entre la présidente de la transition Catherine Samba-Panza et les opérateurs économiques centrafricains au palais de la Renaissance à Bangui.

Plusieurs opérateurs économiques venus de différentes associations ont répondu présent à ce rendez-vous. Il était question de rechercher et trouver des pistes d’actions urgentes pouvant permettre de lancer les activités économiques paralysées par la crise que traverse le pays. Selon la présidente de la transition Catherine Samba Panza, les opérateurs économiques constituent un facteur important dans l’action politique.

« Les opérateurs économiques constituent l’épine dorsale de l’action publique. A ce titre, ils méritent toutes les considérations liées à la place et au rôle qu’ils occupent et jouent dans la société globale », a déclaré Samba-Panza.

La présidente de transition a affirmé par ailleurs que la sécurité est la principale clef pour la relance des activités économiques en Centrafrique.

« Je suis en effet consciente que sans sécurité rien ne peut se faire. Pour les activités économiques spécifiquement, l’une des premières mesures que j’ai prise était de sécuriser le corridor, car vous êtes l’épine de l’action politique et rien ne peut se faire sans vous comme partout ailleurs », a-t-elle conclu.

Les opérateurs économiques ont affirmé que la plupart des préoccupations a été prise en compte par la présidente de transition. Selon le président du patronat centrafricain, Gille Gilbert Grézéguet, les opérateurs économiques comptent sur la promesse de la cheffe d’Etat de transition pour redémarrer avec les activités économiques.

« La présidente nous a rassuré qu’avec l’arrivée et le renforcement des troupes internationales, celles qui sont à Bangui vont se redéployer dans l’arrière pays. Cela nous permettra d’envisager la relance des activités sur tout le territoire centrafricain », a expliqué le président Gille Gilbert Grézéguet. 

La crise que traverse le pays a paralysé le secteur économique centrafricain.