Centrafrique : la Banque mondiale investit plus de 26 milliards de francs CFA dans le capital humain©Image d'illustration
Vue du centre-ville de la capitale centrafricaine

Centrafrique : la Banque mondiale investit plus de 26 milliards de francs CFA dans le capital humain

Dans le cadre de son appui au gouvernement centrafricain, en vue d’améliorer la formation des jeunes et assurer une meilleure santé à la population, la Banque mondiale compte booster le capital humain à travers un projet dénommé « Maïngo ». Le programme y relatif a été présenté, le 08 juin 2022, au Premier ministre Félix Moloua à Bangui.

Le projet Maïngo intervient dans un contexte où la crise sécuritaire a considérablement affaibli le système éducatif centrafricain et rendu difficile l’accès aux structures sanitaires, surtout à l’intérieur du pays. Une étude de la Banque mondiale a indiqué que l’Indice de développement du capital humain en République centrafricaine est de 0,32 %.

« Renforcer la résilience de la population jeune »

« Nous l’avons inscrit pour booster le capital humain en République centrafricaine. Avec ce projet, le gouvernement a négocié et obtenu un financement pour développer des activités dans le secteur de la santé, de l’éducation, de l’emploi et de la promotion du genre pour renforcer la résilience de la population jeune » a affirmé Irène Sabendo, coordonnatrice du projet.

Conscient de l’inadéquation entre la formation et l’emploi, le ministre de l’Education nationale assure que ce nouveau programme tiendra compte du déséquilibre.                                                                

« C’est un problème qui a existé. C’est pourquoi concernant ce projet, nous devons tenir compte des spécificités locales, notamment, des besoins de formation qui vont aider les populations à avoir du travail » a fait savoir Aboubakar Moukadas Noure, ministre de l’Education nationale.

Prévu pour 5 ans, le projet Maïngo est financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars, soit plus de 26 milliards de francs CFA. Il vise à obtenir, à long terme, un personnel qualifié pour le développement de la République centrafricaine.

 

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