Transparence exigée dans l’exploitation du sous-sol

L’heure est désormais à la définition des nouvelles orientations politiques et stratégiques pour la mise en chantier de la phase II des activités de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives(ITIE). Car, après son passage avec brio comme pays conforme aux normes ITIE, le pays présente une crédibilité face à ses partenaires au développement.

C’est la substance de la première session ordinaire de l’ITIE, tenue lundi 4 juillet 2011, à l’hôtel Azimut à Bangui. C’est le Premier ministre Faustin Archange Touadéra lui-même qui a conduit les travaux.

Selon Robert Moïdokana, Secrétaire technique de l’ITIE RCA, « L’amélioration de la gouvernance est un passage obligé dans la réalisation des  objectifs du milliaire pour le développement, mais l’ITIE à travers sa caisse transparente à créer une condition du développement durable en en Centrafrique. Ces nouvelles orientations vont permettre au gouvernement centrafricain d’élaborer sa politique en matière de gestion transparente dans d’autres secteurs, adaptés aux besoins de la population ».

Au cours des échanges les participants se sont interrogés sur l’impact des activités de l’ITIE au sein de la couche sociale. Au nombre des interventions figure celle du représentant de la Banque Mondiale. Il a expliqué qu’ « il est difficile pour un élève major de sa classe de toujours conserver son rang. Toutefois, un autre au 20ème rang pourrait progressivement opérer de progrès. Malgré ces avancées beaucoup reste encore à faire », a-t-il précisé.

La République Centrafricaine avait accédé  au statut de « Pays conforme » de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), suite à une délibération de la 5ème conférence mondiale de l’ITIE. Cette conférence s’est tenue à Paris du 2 au 3 mars 2011.