Après Kamach, la SCAD de Mbaïki tourne au ralenti

800 employés de la  Société Centrafricaine de Déroulage SCAD implantée à 23 kilomètres de Mbaïki (sud), s’inquiètent déjà de la survie de cette société. Une inquiétude relevée par le personnel de cette société le 19 février 2012,  après la mort de son patron Joseph Ichame Kamach en janvier dernier.

Des informations rapportées par un reporter de Radio Ndeke Luka, de passage dans la localité, font été de plusieurs interrogations au sujet de la poursuite des activités dans cette usine, un des patrimoines du défunt Kamach.

Le personnel plaide pour une continuité des services avec une nouvelle direction aspirant à défendre leur pain quotidien dans cette société d’exploitation forestière.

Selon  Etienne Bissolo agent de maitrise et responsable de la prospection à la SCAD, la préoccupation de l’heure est la mise place d’une stratégie forte pour l’avancée de l’ensemble des sociétés léguées par le 1er employeur en République Centrafricaine après l’Etat.

Pour lui, depuis le décès de leur patron, aucune information n’a filtré sur la reprise en mains par une nouvelle direction. Tout monde a les yeux tournés vers Bangui.

Toutefois, a-t-il remarqué, l’usine de la SCAD tourne déjà au ralenti : Machines en pannes, et seuls un service minimum au niveau du bureau interne et au garage fonctionnent. A Ndolobo (sud) par exemple, les activités fonctionnent à merveille.

L’ex Patron du groupe Kamach, le défunt Joseph Ichame Kamach, ancien président du patronat centrafricain, conseiller économique et social était décédé le 09 janvier dernier à Bangui. Son groupe compte plus 20 000 employés.

Au cours de la cérémonie de ses obsèques, le président centrafricain a officiellement reconnu les efforts de cet homme d’affaires d’origine syrienne arrivé à l’âge de 4 ans en République Centrafricaine.