Crise universitaire et l’implication du Conseil National de la Jeunesse

La crise à l’Université de Bangui devient une préoccupation du Conseil National de la Jeunesse (CNJ). Cette plateforme de la jeunesse centrafricaine se joint à l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA), pour interpeller le gouvernement et les enseignants du supérieur au sens du patriotisme.

Au cours d’une rencontre organisée ce 14 septembre 2011 à Bangui, les responsables de l’ANECA et ceux du CNJ ont décidé d’organiser des débats au niveau des différents médias de la place pour demander aux deux parties de trouver un terrain d’entente, afin d’éviter une éventuelle année blanche  à l’Université de Bangui.

Une marche pacifique sera organisée dans les prochains jours par l’ANECA, rejoint désormais par le CNJ, au cours de laquelle, un mémorandum sera remis au président de la République François Bozizé.

« Les démarches entreprises par l’ANECA sont tout à fait légitimes, et nous estimons au niveau du CNJ, qu’il fallait soutenir cette initiative. Il faut que le gouvernement et les enseignants puissent revenir au bon sentiment, car le secteur éducation est un secteur à ne pas négliger », a affirmé sur le sujet, Jean Félix Riva, Vice président du Conseil National de la Jeunesse.

Pour l’instant, il y a une sorte de blocus dans les négociations entre le gouvernement et le Syndicat national des enseignants du supérieur (SYNAES). Le gouvernement continue toujours de dire que le budget de l’Etat ne peut pas supporter la revendication des enseignants du supérieur, alors que les enseignants campent sur leur position : Pas de statut particulier de l’enseignement, pas de reprise de cours à l’Université de Bangui.