Ouaka : la reconstruction de Bambari en marche©JF
Le centre-ville de Bambari au plus fort de la crise avec des dispisitfs militaires de sécurité, 18 juin 2018

Ouaka : la reconstruction de Bambari en marche

Le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra, a lancé ce 12 septembre les travaux de reconstruction de Bambari, ville pilote du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix 2017 – 2021 (RCPCA). Bambari en proie à l’insécurité retrouve ainsi le chemin de l’espoir avec le bitumage de 30 km de route, la construction de la gare routière et du bâtiment destiné à la Jeunesse Pionnière Nationale.

« Bambari est un grand chantier de construction ». C’est par ces mots que le maire de la ville, Abel Matchipata a salué les séries d’activités lancées par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra.

« Nous ne pouvons que nous réjouir de tout ce qui se fait en ce moment à Bambari. Ces différents chantiers dénotent bien que Bambari, ville pilote du RCPCA, est en marche », s’est réjoui le maire Matchipata.

A environ un mois de la célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) et de la Femme Rurale, Bambari fait peau neuve pour abriter ces cérémonies, attendues pour le 16 octobre 2019.

L’Accord politique de paix foulé au pied

Malgré la signature de cet Accord politique, les rebelles de l’UPC n’ont cessé de violer les dispositions du document en son article 34.

Les combattants de l’UPC ont semé la terreur à Bambari et ses environs d’après des témoignages remontant au mois de mai 2019. Des découvertes de corps sans vie ont été enregistrés dans des quartiers de Bambari notamment aux abords des cours d’eaux.

De nombreux déplacés ont traversé la galère sur les sites. Sous des bâches ou tentes de fortunes, ces personnes ont vécu dans des conditions déplorables.

Du 11 au 12 juin 2019, une mission conjointe gouvernement, union africaine, CEEAC et Minusca s’était rendue dans la Ouaka, pour échanger avec le chef de l’UPC Ali Darassa. Cette mission avait pour but de rechercher des solutions à la persistance de l’insécurité dans la région en respect de l’Accord de Khartoum.