Bangui : Un élément des FACA écope de 20 ans de travaux forcés©RNL/Ines Laure Ngopot
Procureur général près la Cour d'Appel de Bangui, Eric Didier Tambo, lors de la session criminelle des 13 accusés de la coalition Séléka-Antibalaka le 30 juillet 2018

Bangui : Un élément des FACA écope de 20 ans de travaux forcés

Issaka azalou est reconnu coupable de meurtre, d’assassinat devant la Cour Criminelle dont la 2e session est ouverte lundi 19 novembre 2018 à Bangui. Il a écopé par conséquent de 20 ans des travaux forcés. Sa défense assurée par Me Maïtovo dit faire appel du jugement.

Issaka Azoula a été condamné à l’issue d’un procès expéditif. L’accusé a plaidé non coupable des faits qui lui sont reprochés. Mais ses arguments de défense soutenus par son conseil Me Maïtovo n’ont pas convaincu l’accusation qui a requis une peine maximale des travaux forcés à perpétuité.

Une ligne qui n’est pas globalement suivie par les juges qui par conséquent prononcent une sentence de 20 ans de travaux forcés. Selon les dispositions légales, le conseil du coupable dispose de 3 jours pour faire appel de la décision rendue.

L’avocat du condamné n’exclut pas le recours suite au jugement « Nous avons soulevé des questions de droit attestant l’innocence de notre client Issaka Azoula. Nous allons faire appel de cette décision », a indiqué Me Maïtovo.

 Le dossier Issaka Azoula est l’un des 35 dossiers inscrits au rôle pour le compte de la deuxième session criminelle de la Cour d’appel de Bangui en cours.

Cette session est ouverte dans un contexte d’insécurité et plusieurs criminels présumés sont dans le viseur de la justice tant nationale qu’internationale. Le deuxième procès s’ouvre ce 20 novembre avec le dossier Belfort Gondo poursuivi pour vol à main armée, coup et blessure volontaire.