Le ministre Elie Wéfio face aux députés sur le report des élections

Le ministre Elie Wéfio face aux députés sur le report des élections

Les députés de l’opposition ont interpellé le 23 mars 2010 le ministre de l’administration du territoire Elie Wéfio au sujet du report des élections (présidentielle et législatives) en Centrafrique.

 

 

 

Il s’agit des députés du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), un des principaux partis politiques de l’opposition.

Selon ces députés qui ont boycotté la séance, le gouvernement a voulu brulé les étapes favorables à la tenue de ces élections, notamment le processus du Désarmement Démobilisation) et Réinsertion (DDR) des combattants rebelles (nord du pays) jusque là encore non exécuté.

Les députés du MLPC ont exigé le report desdites élections qui selon eux, sont techniquement impossibles.

Pour le ministre Wéfio, le processus électoral a avancé sans encombre et a précisé que, par la date du 25 avril 2010, date de la tenue de ce scrutin, le gouvernement entend respecter la constitution. Il a ajouté que le retrait du MLPC n’a pas entravé la machine électorale.

Le ministre de l’administration du territoire a conclu que seule la Commission Electorale Indépendante (CEI) a le pouvoir de repousser ou non les élections.

Le MLPC a gonflé la liste des acteurs du processus électoral favorables au report des élections. Même son de cloche pour les principaux bailleurs de fonds de Centrafrique (ONU, Etats-Unis, l’Union Européenne et la Chine).