La date limite du dépôt des candidatures divise

Auguste Boukanga président de l’Union pour la Renaissance et la Démocratie (URD), a déclaré le 1er avril 2010 que « tout ce qui se passe aujourd’hui à la commission électorale indépendante (CEI) n’est que de la gymnastique ».

Cette réaction intervient après que la CEI (Commission électorale indépendante) ait fixé au 3 avril 2010 la date du dépôt des dossiers de candidatures aux élections (présidentielle et législatives).

Selon Boukanga interrogé par Radio Ndeke Luka, « le processus électoral a accusé un retard : la non prise de service des membres des comités locaux de la CEI ». Il a ajouté que ceux de Bangui n’ont prêté serment que le 31 mars dernier.

Le président de l’URD a aussi précisé que « le vide constitutionnelle est déjà consommé et qu’il faudrait aller vers un comité politique provisoire ».

De son côté, Maître Edith Douzima, présidente du Réseau des ONG des Droits de l’homme (RONGDH), la date du 3 avril pose problème et pousse à la précipitation. Elle l’a dit à Radio Ndeke Luka.

Du côté du pouvoir, on se dit satisfait. Pour Fidèle Ngouandjika, ministre de l’agriculture et proche du président François Bozizé au micro de Radio Ndeke Luka, cette date est satisfaisante, car « les centrafricains sont pressés d’aller aux élections ».

Rappelons qu’un décret présidentiel a convoqué le collège électoral au 16 mai 2010, après le report de la date initialement prévu pour le 25 avril de la même année.

Une date qui continue de diviser la classe politique centrafricaine.