RCA : Quatre partis politiques exigent de l’UA la souplesse à Addis-Abeba©RNL / Stéphane Andjioyo
Communiqué commun signé par les partis politiques demandant la souplesse à l'Union Africaine

RCA : Quatre partis politiques exigent de l’UA la souplesse à Addis-Abeba

URCA, KNK, PATRIE et RDC, quatre partis politiques de la majorité et de l’opposition sollicitent de l’Union Africaine (UA) la souplesse dans le traitement du dossier centrafricain le 18 mars prochain à Addis-Abeba. Cette rencontre est convoquée pour faire le point sur la crise née de la formation du Gouvernement inclusif de Firmin Ngrébada. Les leaders de ces partis politiques ont publié mardi à Bangui une déclaration commune pour faire connaître leur position.

Les frustrations enregistrées suite à la formation du Gouvernement post Accord de Khartoum seront à l’ordre du jour du second round de l’Union Africaine à Addis-Abeba. Plusieurs groupes armés ont boudé ce gouvernement dit « inclusif » tandis que les forces vives de la Nations appellent l’Union Africaine à la souplesse.

Parmi les signataires, l’URCA de Anicet Georges Dologuélé, chef de fil de l’opposition qui a retiré sa participation à ce Gouvernement; le KNK avec Bertin Béa, parti de la majorité qui aussi refuse d’y siéger. Le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) de Désiré Zanga Kolingba et le PATRIE de Crépin Mboli-Goumba maintiennent quant à eux leur présence au Gouvernement mais exigent par contre leur participation à cette rencontre d’Addis-Abeba pour dire clairement « qu’il y a malaise à ne pas sous-estimer« .

Dans leur adresse à l’Union Africaine , ces leaders politiques souhaitent que « le schéma soit formulé sur la base du principe de souplesse et de flexibilité« . Tous ensemble ils invitent « le panel des facilitateurs à faire montre de créativité et à rester constamment à l’écoute des circonstances de l’environnement et des évolutions politiques dans le pays pour adapter ce schéma de façon dynamique et appropriée« .

Joint par Radio Ndeke Luka, le ministre porte parole du Gouvernement Ange Maxime Kazagui dit n’avoir pas de commentaire à faire. « Le gouvernement est resté logique avec les articles de l’Accord. Et le Premier ministre poursuit les discussions avec les groupes armés dans le cadre de la mise en oeuvre dudit accord » a-t-il fait savoir.

Toute la question est celle de savoir quel scenario pour concilier les positions du Gouvernement, des groupes armés, des partis politiques et de la société civile.