RCA : Les élus accordent leur confiance au programme de gouvernance de Firmin Ngrébada©RNL/Jean-Fernand Koena
Le prfemier ministre Firmin Ngrébada devant la représentation nationale

RCA : Les élus accordent leur confiance au programme de gouvernance de Firmin Ngrébada

122 députés sur 131 inscrits ont accordé leur confiance à la Déclaration de politique générale du gouvernement du Premier ministre Firmin Ngrébada hier 29 avril à Bangui. Cette politique est axée sur 4 piliers à savoir : La paix, sécurité et justice ;  la relance de l’économie; la politique et bonne gouvernance et cohésion sociale et action humanitaire.

Dans le domaine de la paix, le premier ministre table toujours sur l’accord de paix de Khartoum comme gage de confiance susceptible de ramener la paix en Centrafrique. Il a rassuré les élus de la nation de la volonté des parties à aller résolument vers la paix, avant d’ajouter que « l’accord de paix de Khartoum est une victoire pour le peuple et que je demande aux députés d’accompagner cet accord » a-t-il lancé de la tribune des élus.

Il a enchainé en touchant les problèmes sociaux en proposant la construction des forages dans Bangui et les villes périphériques sur financement de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de l’Union Européenne.

Sur le plan politique, notamment les élections à venir : le premier ministre affirme que « les élections sont prévues par la loi fondamentale et que la vie doit continuer au-delà des élections qui doivent être apaisées » a-t-il renchéri.

Si le débat au perchoir était au relent d’une formalité pour Firmin Ngrébada, certains élus de la nation restent néanmoins dubitatifs. C’est le cas de Davy Yama du Parti de l’Unité Nationale qui se dit convaincu du programme.

« Il y a de la matière dans le programme du premier ministre que nous soutenons, mais nous disons tout de même que la sécurité est primordiale et doit être l’affaire de tous. Il faut commencer quelque part » a-t-il lâché.

Ce programme ne rassure pas Dominique Yandoka du parti ITA. « C’est un programme vaste qui ne prend pas en compte le vécu quotidien du centrafricain. Le centrafricain veut de l’eau, de l’électricité et pis ce programme n’implique pas non plus la souffrance des populations déplacées. Le gouvernement a théoriquement 11 mois sinon 15. Mais est-ce programme sera-t-il réaliste » s’interroge-t-il.

L’extension de la ville de Bangui, la réhabilitation et le bitumage de plusieurs routes à l’intérieur de la capitale constituent d’autres priorités pour le Premier ministre.