La CEI prête pour le scrutin du 2nd tour

La CEI prête pour le scrutin du 2nd tour

La Commission Electorale Indépendante (CEI), se dit prête pour la tenue du 2e tour des élections législatives prévue pour le 27 mars prochain en Centrafrique. C’est Rigobert VONDO rapporteur général de la CEI qui l’a confirmé ce mercredi 9 mars 2011 sur les ondes de Radio Ndeke Luka.

Il tient ainsi à lever tous les doutes qui planent et faire taire les tumeurs selon lesquelles ces législatives pourraient être reportées pour des raisons techniques.

Cette confirmation de la date du second tour des élections législatives intervient en pleine crise électorale, avec la création d’une plate-forme pour l’annulation des élections initiée par l’opposition. Celle-ci, faut-il le rappeler a d’ailleurs retiré tous ses candidats devant se présenter au second tour.

« Tout le matériel électoral est prêt, notamment avec la multiplication des listes électorales en vue de leur acheminement dans les Bureaux de votes du pays », affirme Vondo. Il confirme par ailleurs « l’arrivée à Bangui des bulletins de vote ».

Un acheminement qui sera couplé, indique encore le rapporteur de la CEI, « avec la descente des coordonateurs sur le terrain pour inventaire, identification et localisation physique des bureaux de vote ».

Concernant le retrait de l’opposition démocratique du second tour, Rigobert VONDO rappelle que « la CEI n’a rien à y voir », car, « les bulletins sont conçus aux noms de tous les candidats admis au second. La responsabilité d’aller ou non aux élections relève désormais de la décision de chaque candidat ».

La crise post électorale est née de la décision du Collectif des Forces de Changement (CFC), composé des candidats malheureux à la présidentielle dont l’ex-chef d’Etat Ange Félix Patassé, d’annuler ces élections pour fraudes massives. Des élections remportées dès le 1er tour par François Bozizé avec 64,37% des voix avec 26 députés sur 105.

Il va sans dire que l’autre épine dans le soulier de la CEI est la revendication du paiement des indemnités des commissaires de Bangui et ceux de plusieurs villes de province. Ces commissaires ont d’ailleurs conditionné la tenue de législatives à la satisfaction de leur revendication.