RCA: Le GTSC demande la traduction en justice du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale©RNL
Le palais du peuple à Bangui

RCA: Le GTSC demande la traduction en justice du 1er vice-président de l’Assemblée Nationale

Depuis mi-février, des enregistrements audio mettant en cause le premier Vice-président de l’assemblée nationale Jean Symphorien Mapenzi dans une affaire de truquage de vote et de corruption circulent sur les réseaux sociaux. Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) dénonce un scandale et demande la traduction de M. Mapenzi devant la justice.

Au cours d’un point de presse animé le jeudi 20 février à Bangui, le GTSC par la voix de son Porte-parole, Paul Cressent Béninga a fait part de son indignation. Il a demandé que justice soit faite pour toutes les personnalités ayant été impliquées dans cette présumée affaire de corruption et de truquage du vote de la Loi des Finances 2020 à l’Assemblée Nationale.

« L’aveu du premier vice président de l’assemblée nationale est un acte qui vient une fois de plus souiller la 6e législature et ternir l’image des hautes institutions de la République » a déploré Paul Cressent Béninga.

La Plateforme de la société civile ne prend pas de gant avec le gouvernement et dénonce un acte qui « témoigne que le  gouvernement recourt régulièrement à des procédures clientélistes pour faire passer ses projets de lois au niveau de l’assemblée nationale ».

Le GSTC ne se limite pas qu’à une simple dénonciation, il pose sur la table quatre principaux points de revendication à savoir : « la levée de l’immunité parlementaire de M. Mapenzi, sa traduction devant la justice, l’autosaisie de la Haute Cour de justice et la démission pure et simple du Ministre des finances et du budget ».

La 6e législature centrafricaine est visée depuis quelques jours par une affaire de corruption au sujet du dernier vote des lois de finances. Un enregistrement circulant sur la toile a laissé entendre le député Jean Symphorien Mapenzi se portant être l’auteur moral de cet acte de corruption des élus de la nation.

Alors que les représentants du peuple se concertent actuellement dans leur première session extraordinaire de 2020, aucune position n’est encore officiellement prise par la haute représentation du peuple sur le sujet.