Accusée de connivence avec l’ex-Séléka, la Minusca dément©Minusca
Des casques bleus déployés à la mosquée centrale à Bangui en 2016

Accusée de connivence avec l’ex-Séléka, la Minusca dément

La Mission onusienne en République Centrafricaine a balayé du revers de la main mercredi 11 juillet lors de la traditionnelle conférence de presse hebdomadaire, l’accusation portée contre le contingent Pakistanais basé à Kaga Bandoro dans la Nana Gribizi. Ces casques bleus ont été soupçonnés de connivence avec les ex-Séléka.

« Récemment ce contingent Pakistanais qui est sur place a permis à la Minusca de faire face à la menace du FPRC de descendre sur Bangui. Ce sont ces casques bleus avec d’autres qui travaillent sur cet axe Kaga Bandoro-Dékoa-Sibut pour que cette menace ne soit pas mise à exécution« , a expliqué Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca. « C’est quelque chose d’extrêmement important à mettre sur le crédit des casques bleus, en particulier de ceux-là« , a-t-il souligné précisant que ces soldats de la paix « travaillent de manière impartiale« . Vladimir Monteiro, en réfutant ces informations, a pensé que c’est l’ignorance du mandat de la mission par la population qui est à l’origine de ces désagréments.

Insécurité à Bria, la Minusca promet une solution pour faciliter le travail des humanitaires

La Minusca a promis travailler davantage pour assurer la sécurité à Bria dans la Haute Kotto à l’est du pays et favoriser un accès humanitaire aux populations vulnérables. Vladimir Monteiro rassure qu’une solution va être trouvé pour permettre aux humanitaires de reprendre leurs activités au profit de la population en détresse.

« Nous allons travailler avec les humanitaires pour renforcer la sécurité en fonction de leur demande pour que l’aide qui est destinée à la population leur parvienne« , a fait savoir le porte-parole. Il a condamné ces actes qui ont entrainé depuis le 5 juillet la suspension des activités de l’ONG Médecins Sans Frontières à Bria suite à un cas de braquage.