Centrafrique : au moins 3 morts dans une attaque des rebelles de l’UPC à Ngakobo©AFP
Des éléments de l'UPC dans la région de Bambari

Centrafrique : au moins 3 morts dans une attaque des rebelles de l’UPC à Ngakobo

Quarante-huit heures après l’attaque d’un convoi de véhicules dans les faubourgs de Bambari, la situation sécuritaire demeure préoccupante. Au moins trois personnes ont été tuées ce 07 octobre dans une attaque armée à Ngakobo. Attaque attribuée aux éléments de l’UPC.

Le village Ngakobo, situé à 56 kilomètres au Sud-est de Bambari dans la préfecture de la Ouaka a été secouée ce jeudi matin par des détonations d’armes lourdes et légères. Selon des sources locales et humanitaires, l’attaque a débuté vers 5 heures du matin. D’après les mêmes sources, des assaillants assimilés aux éléments de l’UPC d’Ali Darassa ont pris d’assaut une position des Forces armées centrafricaines (Faca) dans cette localité.

Deux civils et un auxiliaire de la gendarmerie tués

Les combats auraient duré plusieurs heures avant que les assaillants ne soient repoussés. Le bilan provisoire de cette incursion fait état de deux civils et un auxiliaire de la gendarmerie tués ainsi que plusieurs blessés. Même si les armes se sont tues, les activités économiques demeurent paralysées. Cependant les habitants qui ont fui, reviennent progressivement après l’arrivée des forces russes dans la ville.

« Les détonations ont démarré aux environs de 5 heures du matin vers le quartier Kpétènè, à proximité de la ville. Lors de cet assaut, les assaillants ont tué 3 personnes et blessé 5 autres avant de repartir en brousse. Ce n’est que vers 10 heures que les soldats russes sont arrivés pour sécuriser la ville » témoigne un habitant de Ngakobo.

Par ailleurs, aucune victime n’est enregistrée dans les rangs des FACA selon les autorités locales. Du côté du gouvernement, l’on n’a pas encore officiellement réagi à cette nouvelle attaque. Toutefois, la peur continue de dominer les cœurs des habitants de cette localité.

Cette nouvelle incursion intervient deux jours après l’attaque d’un convoi au village Matchika, à 20 kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao par des éléments de l’UPC. Attaque qui a coûté la vie plus d’une trentaine de civils dont des enfants selon des sources locales et hospitalières.

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